DANSE BIODYNAMIQUE

"Cette liberté: aller, revenir, lâcher, s'élancer tout simplement dans la danse...comme un appel du corps. Et je me dis que danser, c'est peut-être tout simplement retrouver cet élan, en toute liberté.
Le corps a perdu de sa spontanéité.Il nous faut dépoussiérer pas mal de choses pour retrouver la liberté de mouvement.
Danser avec mon ressenti. Ce que j'ai découvert avec la danse biodynamique, c'est danser avec mon ressenti, danser ma danse à moi, avec mon propre mouvement unique et singulier, danser avec ce que je suis maintenant.
Au départ, je faisais très vite de jolis mouvements, mais pas pour autant habités ni expressifs, c'était ma plus grande difficulté.Il m'a fallu développer une densité nouvelle et rendre mon corps vivant, respirant.
J'ai ensuite appris à jouer avec mon corps dans des mouvements où les corps s'emmêlent, se confondent, plongent dans une distinction délicieuse.
J'ai pu aller à la conquête de mon propre plaisir, observer mon corps bouger par lui-même, sans volonté ou contrôle.Dans des mouvements lents et au sol, mon corps a commencé à danser son propre mouvement intérieur, à bouger pour se faire du bien.
J'ai aussi réappris à respirer, pour mieux laisser le mouvement émerger de moi-même...Combien de moments à revisiter pour pouvoir retrouver un corps autonome, qui se meut par simple impulsion intérieure, pour retrouver cet élan si simple.
Maintenant, quand je danse, je laisse mes émotions transformer mon visage, et mon corps devient langage.Me voilà face au pouvoir thérapeutique de la danse...
Dans la danse biodynamique, on ne cherche pas la technique, mais à retrouver cet élan, ce mouvement de vie.
Dans un atelier, un temps est toujours laissé pour l'improvisation, pour sa danse à soi, pour laisser advenir, pour danser sans autre but que de laisser surgir son propre être sous le regard bienveillant des autres."

Témoignage recueilli dans le magazine Peps.

Quel hommage à la danse libre, reliée au vivant, à soi!
C'est vers" cette danse" que je souhaite vous accompagner.
Vive la danse!
Ana.